Le festival des Maîtres de la magie a pris de l’ampleur et attire aujourd’hui les plus grands magiciens internationaux. Après la venue du très talentueux Enzo l’année dernière, c’était au tour de l’exceptionnel Dani Lary et de Gaëtan Bloom de nous transporter dans un monde magique à l’Espace Jean Vilar le 3 février 2018. La soirée, présentée et animée par Jean-Fred, a tenu toutes ses promesses.

En effet, les illusionnistes ont régné en maîtres sur la magie ce samedi 3 février soir lors de la soirée de gala des Maîtres de la magie à l’Espace Jean-Vilar. Mentalisme, manipulation, jeux de cartes, les tours des professionnels se sont enchaînés comme par enchantement devant les 550 spectateurs émerveillés. Depuis neuf ans, les Maîtres de la magie investissent la ville et bluffent les participants de mille et un tours combinant tous les codes de la magie.

« Un tour ou un discours ? » Pour ouvrir le show, « moment exceptionnel » promis par le présentateur, le maire David Bailleul et son fils Gabriel ont préféré le mentalisme à une banale intervention. Dans un numéro visiblement bien rodé, le duo complice a berné les spectateurs en les mettant à contribution dans la recherche d’un numéro de téléphone, minutieusement caché dans une enveloppe. Un annuaire, des cartons, une main innocente, et le tour est joué.

Gaëtan Bloom, magicien inventif, a enseigné au public l’art du détournement d’attention.

David Bailleul et son fils Gabriel, duo complice dans un numéro de mentalisme.

L’art du détournement d’attention

« Non, ce n’est pas possible ! » Tour à tour, les magiciens ont subjugué la salle. Avec beaucoup d’humour, Kristof, le tout récent gagnant du Trophée des Maîtres de la magie, s’est amusé à détourner une simple collerette de velours noir, pour se transformer en personnages tantôt maléfiques tantôt burlesques. A suivi le parrain de l’édition, Gaëtan Bloom, vedette du Crazy Horse pendant quinze ans. Sans rien révéler de ses trucs et astuces, le créateur de magie, accompagné de deux membres du public, quelque peu malmenés, a enseigné au public l’art du détournement d’attention.

« Non, ce n’est pas possible ! »

Autre univers, autre look, Nestor Hato, champion européen de la manipulation, a perdu les spectateurs avec la rapidité de l’éclair. Les cartes disparaissent, sortent de sa bouche, de ses oreilles, éclatent en confetti, sous ses gestes empruntés aux automates. Frank Truong a quant à lui présenté un numéro de mentalisme des plus surprenant. Pas en reste, les autres artistes avaient autant de tour à revendre. Avec régal, la salle s’est laissée aller dans l’illusion jusqu’au dernier numéro.

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